Où en est-on aujourd’hui ?
L’annonce d’un changement de majorité, communiquée brusquement et un peu trop rapidement en janvier, a suscité une vague d'émotions au sein de la population. Certains habitants et habitantes se réjouissaient de voir une nouvelle coalition se mettre en place. D’autres tombaient des nues et étaient choqué(e)s de découvrir des divisions, apparemment violentes, entre les partenaires du Collège communal. Pourquoi déballer ces désaccords sur la place publique, parfois même sous forme d'attaques personnelles ? Alors que l’on nous parle de dialogue et d'écoute depuis des années, comment en arrive-t-on à une telle incapacité à le faire au sein même d'un groupe où la collégialité devrait être le principe et l’engagement ?
Pour le moins, nous, habitants et habitantes, non élu(e)s, non partisan(e)s, nous nous sentons hors du coup ! Nous qui demandons du dialogue, qui attendons de l’information en amont sur les dossiers, nous qui souhaitons contribuer et participer activement, être entendu(e)s, nous percevons à quel point la transparence, un exercice certes difficile, est loin d’être chez nous une réalité.
Alors, à l’occasion de ce numéro de Printemps, nous nous sommes dit : maintenant que la majorité élue est rétablie, tentons de faire le point sur certains des dossiers dits « bloqués » et également sur d'autres dossiers que nous suivons depuis longtemps à l'AH.
Où en est-on aujourd’hui ?
Comme vous pourrez le constater au fil de ces pages (et jusqu’à la dernière), l’information reste assez souvent confidentielle ou trop peu partagée avec des citoyens et citoyennes qui souhaitent en savoir (et en faire) plus. Peut-être existe-t-il de bonnes, et même de très valables raisons à cela, mais sur ce point non plus, il n'y a pas de communication...
Mais Mesdames et Messieurs les échevins et échevines, et vous les responsables de l’UCLouvain, avez-vous conscience que ce manque de communication nous met, nous citoyens et citoyennes, constamment en situation de devoir réagir après coup, lorsque tout est (bien ou mal) ficelé ? La meilleure façon d'éviter des murs d’obstacles et de brusques retours de flammes venant des habitant(e)s n'est-elle pas de plus et mieux les impliquer en amont ?
Cela nous permettra certainement de participer « aux affaires de la cité », ce qui est l’essence même de la politique, plutôt que de devoir nous retrouver en situation de réaction critique, parfois musclée.
Sébastien Combéfis
Président sortant de l'AH